17 July 2013

C'est pas la fin

Malgré le fait que le voyage a fini, c’est pas “au revoir” mais “bonjour” à une nouvelle vie- une vie dans laquelle on voit avec de nouveaux yeux.  C’est pas la fin, mais le début- le début d’une journée avec une nouvelle famille et une nouvelle passion pour la France.  Je vivais mon rêve pendant 5 semaines et je suis si triste de partir, mais il faut que je pense aux bonnes choses- les souvenirs et le jour où je reviendrai.  À bientôt, la France!

10 July 2013

"Welcome to Baton Rouge"

"Welcome to Baton Rouge"- c'était la première chose que l'hôtesse de l’air a dit quand nous avons atterri à l'aéroport de Baton Rouge. Je croyais que j'en avais fini de pleurer dans l'avion, mais à ces mots, je pleurais encore.


J'ai trouvé ma valise, j'ai dit au revoir à Kacey, et j'ai été accueilli par ma mère et ma Maw-Maw (ma grand-mère). J'ai encore pleuré lorsque je leur racontais des histoires au sujet sur mon voyage.


Ma famille von Trapp me manque.

Je remercie tout le monde qui est venu à notre dernier dîner à Jean-Chaix. J'ai eu un été incroyable et je n'oublierai jamais cela.


Pour ma famille von Trapp, j'ai deux mots pour vous :
Alabama, Arkansas… 

05 July 2013

Après

Il a été intéressant d'être plongé dans une autre culture pendant les semaines que j'étais à Barcelonnette, mais je ne rentre pas chez moi tout de suite. J'écris ce blog de Barcelone, le frère aîné de Barcelonnette, si vous voulez. Maintenant je suis dans un endroit où je ne parle pas la langue et où je ne connais personne - et franchement je suis complètement à l'aise. Je n'ai pas peur d'essayer de parler espagnol parce que viens de passer cinq semaines en essayant de parler français.
J'ai passé 3 jours à Marseille, un séjour qui m'a beaucoup plu, en sautant des falaises jusque dans l'eau, en explorant des îles et en rencontrant Jean Brager (un prof de français extraordinaire a LSU)! En ce moment j'essaie d'aller jusqu'à Lisbonne en train et de revenir à Paris pour la Fête Nationale française. Le séjour à Barcelonnette m'a réchauffé pour le voyage, après un semestre percutant et maintenant je ne veux pas arrêter. Merci beaucoup pour votre hospitalité, tous ceux qui nous ont aidés pendant le programme et j'espère vous revoir un jour.


04 July 2013

Personnalités

Je trouve que, avec de plus en plus d'expérience en français, je développe une nouvelle personnalité. Il est intéressant de voir les deux côtés qui apparaissent : l'ancien, avec l'objectivité anglo-saxon et le nouveau, avec le zeste et le style subjectif français. Mais il est important de connaître les origines de ces deux modes de penser et les facteurs de leur développement.
D'un côté j'ai les pensées d'un anglophone américain qui me sont venues à l’esprit quand j'avais un tout petit âge. Ces pensées apportent avec eux beaucoup de connotations sur beaucoup de choses et, puisque j'avais autrefois de gros problèmes d'anxiété sociale, leurs traces sont encore présentes. En anglais je me souviens des fois où j'ai été puni, discipliné, corrigé, où j'ai eu des disputes et où j'ai hurlé des insultes et tout ça pendant que je sentais une anxiété dans moi, d'avoir tort ou de ne pas faire la bonne chose. Bien sûr qu'il y avait de bonnes expériences aussi : ma graduation, mes prix dans des compétitions, etcétéra. Mais ce qui est important ici, c'est que j'ai passé la plupart de mes malheurs d'enfance ou au lycée en anglais, alors j'ai une vue du monde un peu plus pessimiste ou réaliste en anglais.
De l'autre côté, j'ai les pensées d'un étudiant de langue française qui n'a jamais eu trop de problèmes dans mes cours de français, qui n'a jamais été ni puni, ni discipliné, ni corrigé (de manière émotionnelle ou personnelle - juste de manière linguistique ou factuelle) en français. J'ai voyagé trois fois pour étudier le français, ceux qui ont été parmi les meilleures expériences de ma vie. Et les professeurs et les francophones ont été si accueillants et si compréhensifs pendant tout ce temps. Je n'ai pas encore eu le temps de vraiment parler à ceux qui m'insulteraient en français et non plus à des gens très désagréable. Alors je n'associe le français qu'avec les bonnes choses et je me sens beaucoup plus à l'aise en m'exprimant contre l'avis de quelqu'un, ou en soutenant l'avis de quelqu'un d'autre.
La meilleure chose d’étudier le français, c'est qu'enfin mes tendances francophones influencent mes tendances anglophones et vice versa et j'arrive à voir mes pensées de différentes directions. Et vraiment, on aurait tellement de mal à trouver quelque chose de plus précieux que le pouvoir de voir ses propres pensées intimement de plusieurs angles et de pouvoir les modifier pour le mieux. C'est pour cette raison, parmi autres, qu'il faut étudier les langues et c'est pour cela que j'aime étudier les langues.