05 August 2014

À la prochaine !

Mon séjour dans la vallée de l’Ubaye est fini depuis trois semaines et je veux déjà retourner. L’accueil qu’on a reçu était tellement chaleureux qu’à la fin du séjour, je me sentais comme si c’était ma propre maison d’été dans les montagnes. Les adieux étaient trop doux d'être triste, sans même un goût d’amer… peut-être c’est parce que je suis déjà déterminé à retourner dans l’avenir. Mais il y a beaucoup de choses qui vont me manquer… les repas avec la famille ⟪ manger ?! ⟫, les jeux intenses de ping-pong, les randonnées longues et fatigantes, les petits corrigés qui m’ont gêné, les vues quotidiennes des paysages épiques des montagnes… mais surtout, les petites interactions avec nos hôtes, nos nouveaux amis et l’ambiance des gens charmants de cette région en général vont me manquer.

Je ne peux pas imaginer un autre programme d’étudier à l’étranger qui peut former les relations si proche et si confortable dans une période de temps tellement courte. L’occasion d’interagir si étroitement avec les vrais gens du coin est pas seulement idéale pour l’apprentissage de français, mais c’est aussi une leçon de compréhension d’une autre culture. C’était une expérience très touchante de se sentir pas seulement accepté mais célébré à leurs réceptions auxquelles ils ont partagé leurs coutumes généreusement.

À la fête d’adieu, je me suis assuré de dire ⟪ à la prochaine ⟫ plutot que simplement ⟪ au revoir ⟫. Soit je reviens avec des amis ou peut-être je vais revenir tout seul, mais je vais sûrement revenir à la vallée de l'Ubaye.

31 July 2014

L'art de voyage


Au moment d'écrire ces lignes, j'attend le conducteur du covoiturage de Toulouse à Bordeaux. Il me reste encore deux semaines de déplacements en France et c'est aussi gratifant et passionant que quand j'ai commencé mon voyage. Peut-être il y a quelque vestige héréditaire de quelque peuple nomade dans mon sang qui a été dorment toute ma vie jusqu'ici... maintenant je me sent comme s'il y a une passion qui s'est réveillée, une passion pour le mouvement, la fébrilité, les petites découvertes qui arrive chaque jour, l'écoulement hâté de bonjours et adieux qui sont faits plus sincères, le partage et le solitude qui ponctuent l'un l'autre et l'incertitude qui accompagne le voyage. Il semble comme une découverte de soi importante d'avoir puisé dans cet art de voyage qui a toujours été pratiqué partout dans le monde, par tous les êtres et même les choses non vivantes.
Je veux continuer à voyager autant que possible mais seulement dans la mesure où je suis près des vrais gens du coin, où j'ai les pieds sur terre, marchant dans l'herbe au lieu de seulement à la salle d'attente, dans les petites rues secondaires au lieu de seulement dans les grands avenues sur le chemin aux attractions touristiques. Il y a certainment un certain sens fascinant en vol et dans les espaces liminaires d'attente qui est une parte importante et inévitable de l'expérience de voyage, et les grandes attractions ont leurs mérites... mais voyager, c'est pas seulement les avions et les hôtels et les dix attractions les plus populaires. Il faut qu'on prenne les risques, mange aux petits restaurants inconnus, fasse des amis avec des étrangers, decouvre les quartiers où les natives habitent et marchent et passent du temps; il faut qu'il y ait les défis dont on peut apprendre quelque chose de soi-même. Moi, je sais maintenant que j'adore l'art de voyager... je suis couchsurfeur, covoitureur, WWOOFeur, backpacker, americain qui veut parler français, auto-stoppeur, client des auberges de jeunesse, joueur de la guitare dans la rue pour des petites pièces pour mon prochain repas. J'ai déjà hâte pour le prochain voyage.

19 July 2014

Inattendu, Imprévu

    Quand on quitte les États-Unis, on s’attend à de grandes différences entre le pays maternel et le pays de destination.  Je m’y les suis attendue surtout quand j’ai visité la France l’été dernier.  Mais il y a de petites différences, inattendues, imprévues qu’on remarque quand on vit comme un citoyen temporaire à Barcelonnette. 
1) Le temps
            En Louisiane, il y a une température seulement : CHAUD et HUMIDE.  Nous, les louisianais, ne comprenons pas ce mot : froid.  Ici, je ne porte jamais les bons vêtements ! Ici, il fait froid le matin, très chaud à midi jusqu’à 16 h 30, et puis froid encore le soir.
2) La paysage
            Les montagnes sont le contraire complet du paysage en Louisiane.  Elles ne cessent pas m’étonner.  Elles ne cessent pas choquer le corps, aussi.  Avec l’altitude, les collines et les repas copieux à Jean Chaix, nous nous battons pour respirer notre souffle pendant nos randonnées.  Pourtant, les vues valent toujours l’effort. 
            Une nuit, la lune pleine embrassait la neige en haut de montage.  Les deux blanches deviennent une blanche, élégante et mystérieuse. C’était une vue simple, mais une vue que je n’avais jamais vue avant et une vue que je n’oubliera jamais. 
3) Le bruit
            Après la célébration de l’anniversaire de Roxane, à minuit, Alexis, Roxane et moi rentions en retour à Jean Chaix du centre-ville.  Soudainement, un bruit a rempli nos oreilles.  C’était le glouglou de la rive Ubaye.  Nous nous sommes arrêtées pour écouter sa puissance, en pensant à sa gloire.  C’est un bruit qui n’existe pas à Bâton Rouge. 
            Quand je me couche, il n’y a pas de bruit.  Rien.  Peut-être qu’il y a le bourdonnement de mouches, mais c’est tout.  Les nuits sont immobiles, tranquilles.  Le matin, les oiseaux me réveillent comme mon alarme.
4)  La veillesse
            Les États-Unis sont jeunes.  Je m’en suis souvenue plusieurs fois à Paris quand nous avons visité l’arène Lutèce qui est datée un siècle avant Jésus Crist.  Mais l’histoire est plus près aux gens français que j’avais imaginés et je me rende compte de cela chez Stephanie. 
Un jour, je faisais un stage avec elle et j’ai appris comment faire les faïences.   Elle m’a accueilli quand j’arrive et elle me monte sa belle maison et jardin.  Avec tranquillité, Stephanie me dit que sa maison a 1000 ans  - je ne peux pas le croire !  Elle m’étonne. Tellement d’histoire, c’était tellement incroyable pour moi. 
Ces différences et événements m’étonnent.  Ce sont des choses uniques à Barcelonette, unique à la France.  Parmi ces choses spécifiques inattendu, il y a des événements qui se sont passés imprévus, aussi.
1) iPhone, où es-tu ?
            Notre dernier week-end ensemble, nous voyagerons à Nice, chez « le Petit Bleu », le nom de la mer à Nice, que j’ai appris grâce à Dubie.  Tout ce qui nous faisons est merveilleux.  Nous goûtons de la socca, nageons dans le Petit Bleu comme des sirènes et profitons de la fête de la musique.  La ville est vivante avec des concerts et gymnastes dans les rues, des jeunes gens et le soleil éclatant.  Ah…Nice me plaît beaucoup et puis, soudainement – je ne peux pas trouver mon portable… je cherche partout.  Rien.  J’ai le cœur lourd de soucis et tourmentée par l’idée que toutes mes images sont perdues…

2)  Une belle anginee
            Pendant le même week-end, j’ai mal à la gorge et la tête.  Je ne sais pas pourquoi et mes symptômes restent vagues : j’ai froid et j’ai une énorme glande gonflée !  Quand je vais au docteur, j’ai été déçue en apprenant les nouvelles.  J’ai une belle angine, qui exige de quatre grandes piqûres et trois médicaments différents.  Je manque le Via Ferrata, je suis si triste.  C’est la dernière semaine à Barcelonette et je dois rester au lit….
3)  Un souvenir permanent
            Enfin, tout va mieux ! Et je peux faire du VTT, même si je suis toujours un peu faible de la maladie.  J’ai hâte pour l’air pur de la montagne, l’aventure et les activités avec le reste du groupe.  Je sens l’air plein sur le visage quand je commence à faire du vélo et vois la vue magnifique.  Nous luttons en montant, même avec l’aide du vélo électricité, les montagnes sont tellement raides.  Mais en descendant… une histoire entièrement différente! Ma vitesse monte à 15, 25, 40, 55 km de l’heure et j’ai la force.  Je m’amuse bien et parce que je suis maladroite, quand je rencontre de la boue sur le chemin, je glisse.  Avant que je le sache, j’ai un genou saignant.  La douleur, la douleur…mais c’est le début de la descente ; je dois continuer (même avec un genou écorché !).  Je vais avoir une belle cicatrice.
            Oui, toutes mes écritures ici parlent de choses inattendues, imprévues.  J’ai gagné tellement : plus de temps pour apprécier les choses qui sont importantes plutôt que de perdre les temps avec mon portable ; une expérience culturelle avec des médecins français de Barcelonnette, un souvenir permanent sur mon genou qui va toujours me rappelle les Alpes.  Mais l’essentiel: je me suis rendu compte de tous les gens ici ont de l’affection pour moi (surtout Tara, qui a attendu avec moi pendant au moins quatre heures dans la salle d’attente chez le docteur).  J’ai gagné une nouvelle famille à Barcelonnette.  Et toutes mes malchances ont rendu cet endroit plus comme chez moi.  Où est-ce qu’on perd des choses, devient malade et tombe d’une bicyclette ?  Un endroit spécial, chez vous. 


- Je vais toujours voir le bon parmi le mal -
- Ces choses vont me manquer-
- Barcelonnette, tu me manque déjà… -
- Où êtes-vous, les montagnes ? –
Après le dernier dîner avec ma nouvelle famille à Jean Chaix, j’ai vu une étoile filante. Je n’ai eu rien à souhaiter, si grand était mon bonheur.



14 July 2014

Au revoir l'Ubaye

Je suis partie les Alpes il y a presque une semaine. Même à ce moment, c'est difficile à croire que le programme a fini. Après être partie des Alpes, je suis passée deux nuits à Avignon pour voir la ville et pour préparer pour ma prochaine aventure. Maintenant je travaille dans une ferme biologique dans la région Languedoc Roussillon avec le programme de WWOOF France. Quand je me réveille dans les matins, au lieu des montagnes impressionnante, je vois des jolis jardins. C'est vrai que c'est différent ici que dans la Vallée de l'Ubaye, mais c'est aussi une autre grande aventure. Il y a des choses aux Alpes qui me manquent comme tous les gens de LSU, Jean Chaix, les enfants à l'école où j'ai fait mon stage, et les activités amusantes que nous avons faits, mais maintenant que je suis partie les Alpes, je peux vraiment voir la quantité des choses que j'ai appris pendant le programme. Je peux comprendre et parler beaucoup plus de français que je pouvais au début de cet été. Ça m'aide énormément ici à la ferme parce qu'on doit avoir un niveau de français élevé pour comprendre le travail.

Maintenant quand je pense au LSU in the French Alps, il y a une soirée qui ressorti vraiment dans ma tête. C'était le soir quand nous avons dit au revoir à nos amis dans la Vallee de l'Ubaye. Pendant toute ma vie, j'avais toujours détesté de dire au revoir. Même si je sais que je vais voir l'autre personne encore dans ma vie, j'ai envie de pleurer. Quand je crois que je ne vais pas voir l'autre personne encore dans ma vie, bien sûr, c'est pire. J'ai fait la connaissance de beaucoup de nouveaux gens pendant le temps que j'ai passé dans la Vallée de l'Ubaye. Ces gens sont allés à notre dernier dîner à Jean Chaix. Normalement pour moi, ce serait un événement triste. Cependant, ce dîner était quelque chose complètement différente.

Vers dix-neuf heures du soir les visages familiers ont commencé à arriver, et nous avions les apéritifs sur le balcon. Jean Chaix est devenu plus peuplé et plus animé que je n'ai jamais vu. Nous avons bu des boissons spéciales pour l'occasion. Nous avons parlé beaucoup, et nous avons pris des photos. J'étais particulièrement anxieuse de manger ce soir parce que toute la journée, j'avais essayé de deviner ce que nous aurions pour le repas. Roxane, qui a cuisiné ce repas, le gardait un secret. Finalement, c'était l'heure de manger. À table, nos discussions avec nos partenaires de Barcelonnette, nos nouveaux amis, étaient animés. Nous avons mangé de l'agneau et du couscous délicieux! Le repas était mieux que j'imaginais, et tout le monde était rassasiés. Après être passé plus de temps sur le balcon en parlent et en rigolant avec tout le monde, comme nos amis sont arrivés, ils sont partis, un par un avec des bisous et des promesses de visiter encore un jour la Vallée de l'Ubaye (et selon Guy avec nos cinq enfants). C'est vrai que nous avons dû dire au revoir, mais simplement, le soir était trop amusant pour moi d'être triste.

13 July 2014

Maintenant que je suis chez moi


Maintenant, je suis chez moi. Je dors beaucoup et je joue avec mon chien. Je vais à la piscine souvent aussi et je bronze. Quelque fois, je rends une visite à mes parents et nous mangeons ensemble. C’est reposant être à Bâton Rouge encore. Je peux parler avec mes amis encore. Quelque fois mes amis vont demander comment mon voyage étaient, mais c’est difficile à résumer six semaines et tout que j’ai appris. Donc je dis que c’était amusant et incroyable, et je ne donne pas beaucoup de détails.
Quelques petites choses me fait souvenir Barcelonnette. Quand mon ami regard le football, je pense de tout les gens qui regardaient les joues de football à Choucas et Jean Chaix. Quand je dois utiliser les toilettes mais il n’y a pas des toilettes proches, je pense de quand j’ai utilisé les toilettes sur la montagne au dehors. (C’était une expérience !)
Quelque fois, je pense en français. Quelque fois, je dis « à tes souhait » et « merci » et « pardon » encore. Je doit continuer apprendre la grammaire et le vocabulaire. J’espère que dans le futur, mes cours français seront plus faciles pour moi. Je vais étudier plus dur parce que je sais que c’est gratifiant à parler français. J’espère étudier ou enseigner à l’étrangère une autre fois.
Aussi, je vais commencer mes cours d’arabe ce prochain semestre avec les passé six semaines à l’esprit. J’espère étudier à l’étrangère au Moyen Orient ou en Afrique alors je peux utiliser l’arabe que je vais apprendre. J’espère que cette expérience sera comme bon comme mon expérience en France.  

Résumé


C’est difficile à résumer les temps que j’ai passé en France. C’est difficile à expliquer à mes parents et à mes amis. Cependant, il y a quelque chose que j’ai fière à dire que j’ai fait. 
À Paris, nous avons vu touts les monuments qui sont important dans juste trois jours. Nous avons vu le tour Eiffel, Notre Dame, et Sacré Cœur. Nous sommes allés sur une croisière sur la Seine. J’ai mangé des fallafels. J’ai pris beaucoup des photos des vieux immeubles. Nous avons visité Shakespeare and Company, où j’ai obtenu une marque-page pour ma sœur. 
À Barcelonnette, nous étions toujours occupé avec quelque chose. Nous sommes réveillé tôt et nous sommes couché tard. Nous avons fait beaucoup de randonnées aux montagnes. Nous avons monté des chevaux. Nous avons fait rafting. Nous avons essayé quelques stages. J’ai fait quelques tartes. J’ai regarni des confitures. J’ai dessiné avec Justine à l’école. J’ai brossé un cheval. Nous avons sauté de la montagne quand nous avons fait le parapente. Nous avons monté la montagne quand nous avons fait via ferrata. Nous avons fait VTT. Nous avons fait la connaissance de beaucoup de gens qui sont très gentils. Nous avons mangé beaucoup de nourriture qui étaient très délicieux. Nous avons appris beaucoup de français. 

Nous avons voyagé à Aix-en-Provence. Nous avons vu les Carrières de Lumières avec les artistes, Klimpt et Vienne. C’était beau et incroyable. Nous avons voyagé à Nice aussi. Là nous sommes allé à la plage où nous avions une piquenique. J’ai nagé dans la méditerranéen. Le jour après ça, nous avons voyagé à Menton. Je suis allée à la plage, j’y ai nagé aussi. 

Barcelonnette, tu me manques


Aller au centre-ville à Barcelonnette est toujours amusant. J’aimais aller et obtenir une glace chocolat. Presque chaque fois que nous y sommes allés, nous avons vu quelqu’un qui nous parlait. C’était très sympa parce que c’a fait Barcelonnette avoir l’air de chez nous. Nous n’étions pas des touristes qui ne savaient pas la langue et qui ne connaissaient pas les gens de l’endroit.
Quelque fois, nous voyions François et Daniel. Ils nous ont encouragé. Ils ont indiqué aux magasins qui étaient difficile pour nous à trouver. Une fois, François a conduit Alexis, Rachelle, et moi à l’école de musique. Alexis aimait regarder les filles qui dansaient, et Rachelle aimais parler avec une femme du piano. Moi, j’aimais parler avec François. Elle était très gentille nous à aider. Ils vont me manquer.
Il y avait des autres avec lesquels nous parlions au centre-ville.  En route à Jean Chaix de Barcelonnette, Katie et moi, nous avons fait la connaissance d’une femme avec deux chiens. Nous ne savons pas comment elle s’appelle malheureusement, mais elle était très gentille. Elle parlait avec nous de ses chiens. Les deux étaient très adorables. Elle a dit qu’un chien est sourd parce qu’il est très vieux. L’autre chien est jeun et très enjoué. Notre conversation était simple et sympa.
Si je fait une promenade à Bâton Rouge, je ne vais pas avoir l’opportunité parler français avec des gens. En fait, Bâton Rouge n’est pas une cité où c’est probable croiser des amis quand on vas obtenir une glace. J’adore la vallée, les gens là, et la langue. Touts de ces choses me manquent maintenant que je suis retournée à Bâton Rouge.