03 July 2016

Je veux bien continuer avec la langue francaise



Je suis chez moi et je suis triste un peu. J’aime être ici, mais j’espère que je peux continuer à parler français. Quand mon vol est arrivé à la Nouvelle-Orléans, j’ai pleuré un peu. J’ai pensé qu’ici était l’endroit où le voyage a commencé et terminé. C’était une grande conclusion du voyage. Finalement, l’histoire a fini. J’ai couru quand j’ai vu mon père à l’aéroport. Il m’a pris dans les bras. J’ai su que j’étais en Louisiane parce que j’ai senti l’humidité dans l’air. Mon père et moi avons parlé du voyage. En plus, mes amis étaient heureux que je suis bien rentré. Ils m’ont posé beaucoup de questions. Un jour, je voudrais les amener avec moi en France !

Rien n’a changé vraiment dans mon quartier. La vie quotidienne reste juste comme avant le programme. Il fait chaud et il y a beaucoup d’embouteillages. La vie de la Provence me manque. A mon avis, la vie de Bâton Rouge est plus stressant que Barcelonnette ; probablement parce que Bâton Rouge est plus grand. A cause des tailles des deux endroits, c’est difficile à faire des comparaisons entre les deux. Je trouve que la nature n’est pas pareil. J’aime bien les montagnes, mais les rues sont très incurvées là. J’aime bien comment les plantes en Louisiane, pour la plupart, ne peuvent pas survivre en France. Par exemple, les variétés de l’herbes sont différentes. Au début, les grands chênes me manquent, mais Bernard m’a montré un type de chêne en Provence. Les chênes chez moi sont plus grands, bien sûr.  Je le trouve intéressant – comment les plantes doivent adapter au climat juste comme les humains doivent adapter au pays étrange. Au contraire, les humains peuvent survivre partout mais des plantes ne peuvent pas survivre dans des certains endroits.

En conclusion, je veux bien continuer avec la langue française. Je ne veux pas perdre mon niveau, mais c’est difficile parce que personne ne parle français ici. Je voudrais faire un stage dans un pays francophone. Donc, je vais écouter à la musique et lire les infos en français. Je vais écrire à mon camarade de classe à Barcelonnette qui s’appelle Fabio. Il adore le basket comme moi. En tous cas, je n’oublierai jamais ce programme. C’était parfait, le voyage.

02 July 2016

La plume peut grandir

Bonjour tout le monde,

Dans mon dernier blog, je vais essayer d'être honnête. Cette voyage était un peu difficile pour moi. Il y avait beaucoup de pensées que j'ai eu besoin de penser et trouver une réponse. La plupart était pour mon avenir.

Où j'irai? Qu'est-ce que je ferai? Quel type de travail? Quelle ville? Avec quelqu'un ou seule? Qu'est-ce que je voudrai faire avec ma vie entière?

Ces questions sont grands. Il y a trop de réponses pour ces questions et chaque réponse n'est pas sûr. En étant en France et dans un autre pays me permet de voir ma vie dans une autre façon. Toutes les choses autour de moi étaient différentes et étrangères.  Ce fait m'aide de voir moi-même et mon avenir avec raison et un tête claire. Maintenant, je ne sais pas exactement les réponses pour ces questions que je m'ai demandé plutôt mais je sais que mon chemin pour l'avenir est plus claire maintenant.

Une chose que je sais que je veux continuer à faire est de voyager. Maintenant, après cette programme je ne peux pas imaginer une vie sans voyager. En voyageant aux États-Unis et aux autres pays peux ouvrir ton cerveau et tes avis des autres personnes dans le monde. En voyageant m'ai aidé de réaliser que je suis petite dans le monde. Je suis juste une personne mais je peux toucher les autres quand même.

Cette aventure était un de la meilleure dans ma vie et je suis heureuse que j'ai décidé à faire cette programme chaque jour.

Avec satisfaction,
Lauren

Les Choses Que m’a Manqué

J’aimais bien la France. J’adorais les gens et toutes les choses en France sont belles. La nourriture était toujours délicieuse. Les montagnes étaient vraiment magnifiques et la météo était moins chaude que la Louisiane.
               
Mais, il n’y a pas un remplaçant. La maison m’a manqué, un peu. La nourriture en France est bonne, mais ce n’est pas la même. Les plats que ma mère et moi cuisinons ensemble m’a manqué. Par exemple, je voulais un plat louisianais, avec des haricots rouges, du riz, des épices, des morceaux de saucisse et jambon et des morceaux de légumes. J’ai de bons souvenirs de ma mère et moi, quand nous cuisinions ensemble pour ma famille.
              
Ma famille m’a manqué, aussi. Mes parents, ma sœur et mon frère étaient ensemble sans moi pendant six semaines. Ils ont peint les murs, donc quand je suis retournée je ne reconnaissais pas la maison parce que tous les murs sont des couleurs différentes. C’était vraiment bizarre pour moi quand je suis entrée dans la maison la première fois.
               
Ma chienne m’a manqué la plus. Elle s’appelle Bella et elle est vraiment mignonne et énergétique. Quand j’ai rencontré ma chienne la première fois, c’était une réunion joyeuse.
             
Je voudrais dire « merci » à Barcelonnette et tous les gens qui habitent là. La ville est magnifique et le voyage était fantastique. J’ai appris beaucoup de choses intéressantes et j’ai fait des choses incroyables. Merci à vous pour un voyage inoubliable. Maintenant, j’ai besoin de reposer et revenir à la réalité. Je suis heureuse de manger des haricots rouges. Mais, je ne peux pas oublier Barcelonnette et j’espère que Barcelonnette ne m’oublie pas. France me manque, mais en tout cas je suis heureuse d’être chez moi.

Bisous,

Jenn

Samedi, le 25 Juin

Après que John Paul est parti, Lauren, Connor, Carmen et moi, nous avons attendu nos trains. Les trains étaient tous en retard. Mon train était presque trois heures en retard. J'envoyais des textos à ma tante pour dire que je serais en retard chez elle.

Dans le train d'Avignon à Mulhouse, j'ai reçu un "SNCF Assistance Repas" parce que le train était en retard. C'était horrible, mais c'était gratuit, donc j'ai décidé de les utiliser comme des "provisions" (comme la femme qui s'était assise à côté de moi l'a appelé).

Quand je suis arrivé à Mulhouse à 23 h 30, j'étais trop en retard pour mon train à Zürich à 20 h 00. Je cherchais le bureau pour vingt minutes, et je l'ai trouvé après que j'ai demandé à l'homme qui nettoyait les toilettes.

Au bureau, une employée m'a aidé à trouver un hôtel. Et puis, j'ai téléphoné à ma tante pour lui dire que je resterais à un hôtel à Mulhouse et que je prendrais le prochain train à Zürich. Mais, à minuit, quelque chose d’incroyable est arrivé.

Un train est arrivé! Et des douzaines de Suisses ivres sont sortis du train. Ils ont chanté "Tous ensemble! Tous ensemble!" et quelque chose que je n'ai pas compris. Ils portaient des chemises d'un sport. Il y avait des visages peints. J'ai dit "Oh la la la la la la! C'est une grande fête!" Puis, l'employée m'a demandé un question:

"Ce train va à Zürich. Veux-tu le prendre? Ou veux-tu un hôtel?" J'avais quelques secondes pour décider. L'hôtel, ou l'aventure? J'ai pensé: "Pourquoi pas?" et je suis monté le train. À 23 h 55, j'ai fini de dire à ma tante que je resterais à Mulhouse, et à 0 h 04, je lui ai envoyé un texto: je suis dans un train à Zürich. Elle était très confondue.

Je n'étais pas à l’aise avec les Suisses ivres, mais ma tante m'a dit "demande aux Suisses ivres quand le train arrive à Zürich," donc je l'ai fait. Quelqu'un m'a donné une réponse : "généralement, nous arrivons à trois heures, mais aujourd'hui est différent, donc je pense que nous arrivons à deux heures."

GÉNÉRALEMENT?! C'est quelque chose d'habitude?! C'était une grande fête! C'est normal?!

Il y avait un homme qui est allé dans le car de la première classe (où j'étais) qui s'est écrié "LA LA LA LA LA LA! Schweiz iz on foyah!" Apparentement, la Suisse gagne beaucoup. Mais je ne sais pas quel sport parce que quelqu’un qui était assis avec moi dans l’avion de Zürich à Washington D. C. m’a dit que la Suisse ne gagne pas beaucoup de matches de foot.

Puis, à 1 h 45, nous sommes arrivés à Zürich. J’ai téléphoné à ma tante. « Comment es-tu déjà arrivé ? Ce train-là est vraiment rapide ! »



Oh la la la la la la ! C’était une journée très dure ! Mais chez ma tante, elle m’a donné un bon repas et une bonne bière, et ça, c’était le commencement d’une semaine formidable (qui venait après, bien sûr, des autres semaines formidables.)

La meilleure expérience de ma vie


La fin du voyage était une expérience émotionnelle. On a pleuré beaucoup. Mon train a, été supprimé. Il y avait un feu sur la voie ferrée donc tous les trains étaient en retard.  Fritz et moi avons fait connaissance avec un couple français. Ils m’ont aidé à trouver mon train à Paris.



Je suis resté à Paris pour trois nuits après le programme. Jean Paul et moi avons visité beaucoup d’endroits. D’abord, on a visité le Centre Georges Pompidou. Le musée était mieux que j’ai attendu parce que je n’aime pas vraiment l’art contemporaine ; mais en tous cas je l’ai aimé. Puis, on a visité le Musée de l’Homme avec Jennifer. Cette nuit, Jean Paul et moi nous sommes assis à côté de la Seine et parlé de la vie. Ensuite, on a visité le Louvre et le Jardin des Plantes. Au jardin il y avait un zoo. On y a trouvé très intéressant. Enfin, je suis parti de le France le 28 juin.



Je n’aime pas les vols longs. Je ne peux pas dormir dans l’avion. J’écoute à la musique et joue le solitaire. En plus, j’ai réfléchi du programme. J’ai pensé de deux raisons que tout le monde était content avec l’autre. Le premier, on était limité par les mêmes choses. Par exemple, on n’a pas eu sa voiture, et on a seulement une valise avec ses choses privée. Deuxièmement, on a partagé les mêmes buts. L’objectif principal pour tout le monde était à améliorer la capacité de parler français. En plus, je crois que tout le monde a appris quelques choses nouvelles de lui-même. Tout le monde a compris l’autre. Donc, on est devenu une famille.



LSU dans les Alpes était une des meilleures expériences de ma vie, sans doute. Il a ouvert beaucoup de portes. J’ai appris beaucoup de la vie, de moi-même, et bien sur le français ! Maintenant, je voudrais devenir un tuteur français a LSU pour continuer avec la langue. Ce programme, à mon avis, est le meilleur programme d’immersion a LSU.

C’est triste parce que c’était tellement bon !

Beaucoup de choses me manquent. Les choses plus importantes sont Barclay, Dubie et Margot. Ils étaient plus que mes professeurs, ils étaient comme les parents qu’on ne veut pas désappointer.  Chaque jour, j’ai essayé de améliorer pour moi-même, mais aussi pour eux. Je veux apprendre encore, je veux pratiquer, je veux parler en français. Ma famille me manque aussi. Je pense à leurs voyages et j’espère que nous étions tout-ensemble encore. Barcelonnette et les montagnes me manquent. Je veux être à Barcelonnette avec mes amis, je veux aller à l’école avec Rachel et Fabio, je veux aller à Carrefour et acheter des chocolats. Je veux manger à Jean Chaix jusqu’à mon estomac explose. Je veux faire le boom à Disco Chaix. Toutes mes mémoires sont magnifiques, donc pourquoi je pleure.
Cette expérience était la meilleure de ma vie, n’est-ce pas ? Donc pourquoi je suis triste ? Julie m’a corrigé quand je l’ai expliqué que je suis triste. Elle m’a dit : je ne suis pas triste, je suis en ravie ! Mes larmes sont les larmes joyeuses. Si je n’ai pas aimé cette expérience, je ne pleurerais pas parce qu’il n’est pas une raison. Ce programme cependant a changé ma vie. Je n’ai pas peur maintenant et je sais que le monde est plein de possibilités. J’ai trouvé les plus gentils gens du monde et je deviens leur amie, j’ai voyagé en Europe toute-seule et je peux parler en français. Le sentiment que je sens à ce moment-là est très fort. Je ne veux pas oublier ce sentiment ou les visages de mes amis ou mon amour pour ma vie à Barcelonnette.
Grace à Carmen, cependant, j’ai un cadeau des photos qui sera toujours mon souvenir de ma vie des rêves. Ça c’est la chose vraiment important à mon avis parce que c’est impossible d’avoir cette vie encore. Elle a fini, mais il y a beaucoup de choses après ce programme-là et j’ai hâte de une nouvelle aventure ! Donc, merci tout le monde pour la meilleure expérience de ma vie, ce n’serait pas possible sans votre aide ! Merci beaucoup ! À la prochaine !

-Rach

La vie n'attend personne

Je vous pose une question difficile… Qu’est-ce qu’on fait quand on est donné une nouvelle vie française, de nouveaux amis et une expérience si magnifique qu’on est complètement bouleversé et ensuite on doit quitter tout après cinq semaines ?

En fait, la réponse est compliquée. Il y a une partie de moi-même qui pense que je peux vivre aux montagnes françaises pour toujours, parlant français, faisant des randonnés et des autres aventures en plein air, prenant mon thé dans un bol le matin, buvant avec mes amis la nuit et mangeant le fromage deux fois chaque jour. Cependant, la réalité est que la vie continue et j’ai quitté ma vie française et ma petite famille du programme.

Mais c’est bien comme ça.

Premièrement, je ne peux pas manger le fromage deux fois chaque jour pour le reste de ma vie si je veux porter mes propres vêtements. Plus sérieux, il ne faut pas rester dans un endroit éternellement et il ne faut pas rester dans une seule mentalité éternellement. Le but du voyage est de garder ce qu’on sent, ce qu’on voit et ce qu’on apprend et ensuite l’appliquer à la vie après.

Pour moi, bien sûr ça veut dire que je dois continuer à utiliser et améliorer mon français. Depuis la fin du programme, j’ai utilisé le français beaucoup. J’ai voyagé à Avignon, Nice et Monaco et c’était une bonne expérience de parler et de converser facilement avec les Français dans ces villes. Cependant, il y avait une conversation française qui a beaucoup d’importance à moi. À Venise, Italie j’ai fait la connaissance d’un homme qui s’appelle Louis à une auberge de jeunesse. Au début, nous avons parlé (en anglais) un petit peu de voyages et de football et il m’a dit que le match ce soir-là était très important pour lui parce qu’il est belge. Je suis certaine que mon visage a allumé en ce moment et rapidement j’ai répondu, « Belge ! Parles-tu français ? » Je pouvais voir son visage allume aussi et ensuite nous, un Belge et une Américaine, avons parler français en Italie. Il m’a dit que mon français est très bien et je ne suis pas sûr si je le crois, mais quand même c’est vrai j’étais capable de communiquer avec lui et même rire et faire des blagues un petit peu. Ça c’était le moment où je me suis rendu compte que maintenant je suis bilingue. Je peux dire que je suis bilingue. Je peux communiquer avec quelqu’un par deux langues et pour moi ça c’est la réalisation d’un rêve.

D’un autre côté, il y a aussi des choses qui sont inexplicables comme mes sentiments, mes pensées et aussi mon développement que je vais garder dans ma tête pour appliquer à la vie. Je ne sais pas comment expliquer, mais je sais que je vois la vie différemment maintenant. Les gens sont plus pleins de la vie, les langues et les cultures différentes sont moins étranges, les plus petites interactions peuvent transmettre les plus grands sens et les choses quotidiennes me bougent. Avec chaque nouvelle expérience je suis bouleversée et ma vue du monde et des autres développe.

Si je peux décrire ces dernières semaines dans un seul mot, je dirais… enrichissant.
Je me sens enrichi.

Avec l’amour,

Emily