26 May 2014

Qui Vivra, Verra

Il est trois heures du matin et je suis assis sur le plancher de ma chambre, seul,regardant mon sac à dos et je pense, «Est-ce tout ? Je ne suis tellement pas préparé, je vais mourir en France.» La voix de ma mère est à l'arrière de ma tête et elle me dit «Mets ceci et mets celà dans ta valise ! Tu ne sais jamais si tu auras besoin d'eux», tandis que la voix de mon père est à l’autre côté «Arrête ! Pourquoi penses-tu que tu auras besoin d’une cuillère ?» Eh bien, papa. Si je me trouverai avec un pot de glace sans cuillère, qu'est-ce que je ferai ? Ce sera ma chute. Un pot de glace.

Chaque fois que je suis nerveux ou anxieux ou quand je me sens simplement un léger sentiment mal, mon esprit s'emballe et je ne peux pas m’arrêter de penser à chaque petite chose qui pourrait aller mal. Mes deux parents sont de la même façon, mais mon père a vendu son âme pour la capacité de ne pas paniquer pour des petites choses comme ma mère et moi. J'ai commencé à apprendre à cesser de m'inquiéter, mais je ne suis certainement pas encore aussi calme que mon père. Je viens d’apprendre à commencer à respirer profondément et qu'il faut que je ne sois pas pessimiste.

Ce voyage m'a fait courir dans tous les sens, dans mon esprit et en personne entre Baton Rouge et Houston. Je n’ai jamais visité ni en France, ni voyagé seul. Je ne sais ce que penser de tout cela, et pire encore, je ne sais pas ce que je dois mettre dans ma valise. Comme un francophile autoproclamé dès l’âge de huit ans, il n'y a aucune façon dont je peux me préparer au mieux à ce qui m’attend. Je ne serai jamais assez prêt à prendre mon premier voyage dans ce pays céleste, et je n’ai besoin que de l’accepter. Il est impossible que je puisse apporter tout ce qu’il me faut pour faire un voyage parfait, parce que des voyages parfaits n'existent pas. Il y aura des crevaisons et des pluies inattendues, mais ça c'est ce qui fait un voyage, n'est-ce pas ? Des accidents se produiront et il se peut que je ne sois pas préparé, mais je sais que je vais toujours profiter de chaque seconde.


La réponse finale, je ne sais pas si je suis préparé. Qui vivra, verra, n’est-ce pas ? De plus, prenez cette chanson. C’est islandais et pas français, mais c'est la seule chose qui me calmait tandis que je courais partout pendant ces dernières semaines.




-Aris

C'est parti

26/05/2014

Quoi?! C’est déjà le 26 mai?! Ce qui veut dire que demain je commence les grandes aventures à Barcelonnette. Oh lala ça fait toute une année que j’aspire y aller.

Je suis chez ma grand-mère en Belgique pour l'instant. Je suis beaucoup plus relaxe aujourd’hui parce qu’il y a deux jours, quand j’étais encore à Bâton Rouge, je me sentais anxieuse.  Je n’avais même plus d’appétit! C’est quand même un grand voyage dans lequel je m’embarque...
En plus je devais faire en sorte que tout soit en ordre à la maison avant de partir pour si longtemps. Je ne voulais surtout pas laisser mon petit chat.

Mais comme j’ai déjà fait le grand trajet, je me sens un peu plus à l’aise. Demain je prendrai le TGV de Lille, France pour rejoindre mes camarades à Paris!
Ma grand-mère me dit que ma valise est trop grande. C’est vrai qu’elle est grande mais je n’ai pas pris tellement avec moi et c’est une valise facile. J’espère enfin!

J’essaie de ne pas trop penser à tout ce que je vais faire et trouver dans la Vallée d’Ubaye comme ça je n’ai pas trop d’anticipation. Pourtant, c’est difficile! Après toutes les histoires des étudiants de l’été passé, et les photos, je m’attends à des inattendus extraordinaires! En plus je pense à tout ce que je vais manger en France…mon Dieu!
C’est la première fois que je voyage sans famille ou que je ne vais pas leur rendre visite sauf ma grand-mère pour quelques jours seulement. Donc ça me rend un peu nerveuse mais aventureuse aussi.


A très bientôt la France!!

--Roxane Shirazi

25 May 2014

Carpe Diem

    La sens de la canne à sucre brûlante imprégnait mes narines.  Ma mère et moi étions en train d’aller chez ma grand-mère dans la campagne en voiture.  Chaque fenêtre de la voiture nous montraient des scènes de terres cultivés, d’arbres, et de vaches.  J’étais perdue – pensant à toutes les choses dont j’avais besoin de faire ou de décider pour mon voyage.  Hier, ma journée était très chargée – trop chargée. C’était plein de « Allons-y, allons-y, allons-y ! » et « Dépêchons-nous ! Il y a des choses à faire et les lieux où il fallait aller ».   Je ne me permets pas de penser à Barcelonnette ; pas encore.  Je ne veux créer aucune attente ; je ne veux pas être déçue quand j’arriverai.  Mais peut-être je ne me permets pas de penser à la France parce que j’ai vraiment peur.  Une crainte de faire des erreurs en parlant la langue, une crainte d’oublier des choses dont j’ai besoin, une crainte que toutes les choses changeront quand je rentrerai en Louisiane. Plus fortement, une crainte que je prendrai pour acquis cette opportunité.  Donc, je m’occupe des préparations.  Mais, aujourd’hui, c’est différent. Aujourd’hui, je n’ai qu’un but : « carpe diem ». 

            Ma mère et moi arrivons finalement et je regard l’allée bordée de chênes, si beaux.  Ma grand-mère a quatre-vingt onze ans et elle vit toujours seule dans la campagne.  Ensemble, elle et moi faisons un contraste – moi, dans la force de l’âge ; lui, avec toute la sagesse de la vie.  Elle me rappelle de mon héritage acadien, le sang français dans nos veines.  Si elle peut se réveiller courageous chaque jour malgré la douleur du corps, puis je peux tout faire. Je peux aussi confronter toutes mes craintes, qui semblent si petite par rapport à ses difficultés. Je choisis de vivre en ce moment, de savourer ma vie à moi. Avec cet état d’esprit, j’espère que je profite pleinement de mon séjour et toujours « carpe diem ».

Je ne sais pas si ma grand-mère sera vivant quand je rentrerai. Aujourd’hui, je la célèbre et je célèbre mon héritage avant mon départ.

L'anticipation



J’ai terminé le dernier de mon emballage. J'ai essayé d'éviter de penser du voyage inévitable en France depuis un certain temps. Il me rend nerveux, mais aussi impatient. Pour cette raison, j'ai aussi attendu jusqu'à aujourd'hui pour emballer et mon avion part demain. J'ai essayé de voyager léger, mais il est vraiment difficile. Je vais seulement apporter une paire de chaussures, car ils prennent beaucoup d’espace. Ce qui est terrible, parce qu’une paire de chaussures peut ne pas correspondre à toutes les tenues. Je suis très béni que c'est mon plus gros problème. Je suis très chanceux d'être en mesure d'aller en France. Pour moi, si je laisse les petits problèmes me rendent malheureux, je fais une terrible injustice à toutes les personnes qui m'ont aidé à faire ce voyage.
    Je suis très confiant que ce voyage sera incroyable. Nous lisons une histoire en classe sur une personne qui est allé en vacances à la Barbade. On a imaginé qu'il serait pittoresque et parfait. Puis, quand les choses n'étaient pas comme cette personne avait imaginé, on était en colère. L'histoire était comment ne pas vivre votre vie. Les attentes peuvent être votre pire ennemi. Quelque chose qui m'a pris environ 23 ans pour apprendre, c'est qu’on est en contrôle de ce qu’on ressent. Si on est dans un mauvais jour, on peut toujours se tourner autour. L'auteur de l'histoire s’est fait misérable. Ce n'était pas les moustiques ou des conditions météorologiques.
  Je suis très impatient d'aller en France donc je vais me coucher et demain j'y vais !

En attendent

Aujourd'hui, c'est une journée d'attente. Je n'attends pas Godot, mais la France. J'attendais arriver aux Nouvelles Orléans. J'attendais m'embarquer sur ma première vol. J'attendais être à Charlotte, North Carolina pour être une étape plus proche à ma vol à Paris. Avec tous ce temps, je deviens plus et plus anxieuse et impatiente d'être en France. J'ai beaucoup de pensées et de soucis, mais j'essaie à focaliser sur le présent parce que je voudrais me souvenir de tous les détails du début de mon voyage.  

Ce matin, avant l'attente a commencé, j'ai chargé la voiture de mes valises. Mes parents m'amenaient à l'aéroport. Nous avons arrêté pour passer prendre Katie à l'aéroport aussi. Je suis extrêmement heureuse qu'elle ait le même vole que moi. Je sais que je dois devenir confortable avec voyager seule pour cet été, mais pour l'instant, je suis plus confortable de voyager avec elle.

Katie et moi, nous parlons en anglais maintenant, mais nous avons décidé que quand nous prenons nos premières étapes en France, nous ne parlerons que le français, même si les gens à l'hôtel commencent à parler en anglais. Mon ancien professeur de français m'a dit qu'on doit insister à parler français à Paris pour faire du progrès avec la langue. Au début, je crois que ça va prendre l'effort puisque beaucoup de gens à Paris parlent anglais. 

Maintenant, j'attends encore. Cependant, cette fois c'est pour la partie grande de mon voyage. Dans quelques heures, je vais m'embarquer sur l'avion, et puis dans huit heures, je serai en 
France. À ce moment, l'aventure commencera.  

Au Revoir l'Amérique, Bonjour la France … Presque


Poulet Parmigaina. Savez-vous ce que c'est ? C’est un sandwich au fromage suisse, blanc de poulet, et mozzarella au restaurant, Le Grand Bagel Américain, à Charlotte, Caroline du Nord. Comment est-ce que je suis ici ? En avion avec Alexis de la Nouvelle-Orléans, bien sûr....

Permettez-moi de commencer par le début. C'est trois jours avant mon départ pour Paris. Je suis très impatiente pour une nouvelle aventure et un nouveau chapitre dans ma vie. Peut-être cinq semaines sont une nouvelle histoire courte, plutôt que d'un nouveau chapitre. Mais c'est le plus long voyage que j'ai pris sans mes parents et sans ma langue maternelle chérie, l'anglais.

Maintenant, c'est deux jours avant le grand voyage et je commence à faire mes valises. Ceci où les nervosités commencent. Lui-même, fais mes valises sont un cauchemar rempli de questions de trop ou trop peu. Heureusement, j'ai une mère patiente qui m'a aidée. (Je vais m'excuser et je serai toujours reconnaissant pour tout le monde qui va m'aider à porter mes bagages si j'ai besoin d'aider !)

Maintenant, c'est un jour avant le grand voyage. Je suis à la fois impatiente et nerveuse. J'ai dit au revoir à tous mes amis et refait ma valise environ huit fois. J'ai dormi un peu en prévision de mon grand voyage ...

Et décoller! Le jour est enfin arrivé! Mes parents m'ont donné une dernière étreinte adieu avant que je commence mon grand voyage avec Alexis (qui m'a conduit à l'aéroport avec ses parents). Notre premier vol s'est bien passé et maintenant j’assois à l'aéroport, toujours à La Grande Bagel Américain. Je suis presque départ l'Amérique et je suis presque arrivée en France.

Est-ce que je suis nerveuse ? Un peu. J'espère que je peux comprendre toutes les choses et tout le monde et je ne perds rien ! Est-ce que je suis impatiente toujours ? OUI ! J'espère que j'apprends beaucoup, je me fais de nouveaux amis et j'ai des aventures amusantes. J'essaie de ne pas avoir beaucoup d'attentes parce que je trouve cela plus facile. Mais je m'attends à avoir de passer un bon moment !

-Katie de Back