04 June 2015

J'habitais une valise

Cest une chose bizarre, la préparation. On peut penser quon est prêt, mais on ne peut jamais être sûr jusquau moment où on est là. Jai apporté avec moi une grande valise...pas juste un peu grande pour ce voyage, mais vraiment grande en général. Le voyage à Paris était un peu difficile, mais ce nétait pas la ville qui était le problème, cétait moi. Jai appris beaucoup de choses quand nous avons marché aux monuments grâce aux bonnes présentations. Jadore lhistoire et la culture de Paris, cétait une expérience de voir, écouter, sentir, toucher, et goûter !
 Je minquiétais pour moi-même. Est-ce que jai toutes les choses que je dois avoir? Est-ce que je dois appeler ma mère maintenant? Est-ce que mon français est suffisant? Ces pensées se manifestaient dans le voyage. Premièrement, il y avait la navigation de laéroport. Ma valise était un problème, et les valises des autres aussi étaient problématiques.  Cétait très difficile à bouger à travers le métro de Paris, notamment quand quatre filles (ensemble) ne pourraient pas découvrir comment acheter un billet. Les escaliers étaient les pires et il ny avait pas beaucoup dascenseurs en France. Je pensais que tout le monde me regardait comme « quelle américaine stupide », mais je pensais en même temps que tout ce que je pourrais dire était « oui, je parle français (je pense ?) » Jétais si nerveuse que jai oublié comment faire une phrase simple. En fait, le bruit que ma valise faisait quand je descendais des escaliers était horrible. La valise était trop lourde et agaçante comme un rappel constant de mon erreur. Aussi, tout le monde était fatigué et quelquun était malade donc il devrait être évident que nous nétions pas les plus gentilles que possible. Deuxièmement, nous voulions appeler nos familles, mais nous ne pourrions pas trouver le wifi. Ce nétait pas le meilleur jour. Après davoir laissé nos valises au FIAP, nous sommes allées à un café pour une boisson fraiche et les choses devenaient un peu mieux ! Cétait confortable à être dans un café avec mes amis et à manger quelque chose pour satisfaire mon estomac. Je navais plus de valise et plus important, pas de pensées du futur ou du passé.

Ma valise, une grande valise orange garde mes sentiments de ma maison. Elle est venue avec moi à travers le métro (encore), au TGV, et aux escaliers de Jean Chaix. Dès que je suis arrivée à Jean Chaix à Barcelonnette, jai été prête à jeter ma valise dans la rivière et la raison pourrait être expliquée par ceci : Le premier soir, nous avons eu un dîner avec les amis de LSU à Barcelonnette. Jaimais parler avec les gens de Barcelonnette. Ils sont très gentils et cétait évident quils voudraient maider avec la langue française. Aussi je vois quils voudraient apprendre à nous connaître! Jai senti que jétais chez moi, comme un dîner avec ma famille (sauf les coudes sur la table). Nous avons parlé, nous avons sourit, et nous avons rit ! Et ma valise est « dans la rivière » parce que je dois vivre dans le présent : le matin, laprès-midi, le soir. Maintenant, jhabite ma maison à Barcelonnette et jessaie de la trouver où je reste.

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