25 May 2014

Carpe Diem

    La sens de la canne à sucre brûlante imprégnait mes narines.  Ma mère et moi étions en train d’aller chez ma grand-mère dans la campagne en voiture.  Chaque fenêtre de la voiture nous montraient des scènes de terres cultivés, d’arbres, et de vaches.  J’étais perdue – pensant à toutes les choses dont j’avais besoin de faire ou de décider pour mon voyage.  Hier, ma journée était très chargée – trop chargée. C’était plein de « Allons-y, allons-y, allons-y ! » et « Dépêchons-nous ! Il y a des choses à faire et les lieux où il fallait aller ».   Je ne me permets pas de penser à Barcelonnette ; pas encore.  Je ne veux créer aucune attente ; je ne veux pas être déçue quand j’arriverai.  Mais peut-être je ne me permets pas de penser à la France parce que j’ai vraiment peur.  Une crainte de faire des erreurs en parlant la langue, une crainte d’oublier des choses dont j’ai besoin, une crainte que toutes les choses changeront quand je rentrerai en Louisiane. Plus fortement, une crainte que je prendrai pour acquis cette opportunité.  Donc, je m’occupe des préparations.  Mais, aujourd’hui, c’est différent. Aujourd’hui, je n’ai qu’un but : « carpe diem ». 

            Ma mère et moi arrivons finalement et je regard l’allée bordée de chênes, si beaux.  Ma grand-mère a quatre-vingt onze ans et elle vit toujours seule dans la campagne.  Ensemble, elle et moi faisons un contraste – moi, dans la force de l’âge ; lui, avec toute la sagesse de la vie.  Elle me rappelle de mon héritage acadien, le sang français dans nos veines.  Si elle peut se réveiller courageous chaque jour malgré la douleur du corps, puis je peux tout faire. Je peux aussi confronter toutes mes craintes, qui semblent si petite par rapport à ses difficultés. Je choisis de vivre en ce moment, de savourer ma vie à moi. Avec cet état d’esprit, j’espère que je profite pleinement de mon séjour et toujours « carpe diem ».

Je ne sais pas si ma grand-mère sera vivant quand je rentrerai. Aujourd’hui, je la célèbre et je célèbre mon héritage avant mon départ.

No comments:

Post a Comment