La sens de la canne à sucre brûlante imprégnait mes narines. Ma mère et moi étions en train d’aller
chez ma grand-mère dans la campagne en voiture. Chaque fenêtre de la voiture nous montraient des scènes de
terres cultivés, d’arbres, et de vaches.
J’étais perdue – pensant à toutes les choses dont j’avais besoin de faire
ou de décider pour mon voyage. Hier,
ma journée était très chargée – trop chargée. C’était plein de « Allons-y,
allons-y, allons-y ! » et « Dépêchons-nous ! Il y a des
choses à faire et les lieux où il fallait aller ». Je ne me permets pas de penser à
Barcelonnette ; pas encore.
Je ne veux créer aucune attente ; je ne veux pas être déçue quand j’arriverai. Mais peut-être je ne me permets pas de
penser à la France parce que j’ai vraiment peur. Une crainte de faire des erreurs en parlant la langue, une
crainte d’oublier des choses dont j’ai besoin, une crainte que toutes les
choses changeront quand je rentrerai en Louisiane. Plus fortement, une crainte
que je prendrai pour acquis cette opportunité. Donc, je m’occupe des préparations. Mais, aujourd’hui, c’est différent.
Aujourd’hui, je n’ai qu’un but : « carpe diem ».
Ma
mère et moi arrivons finalement et je regard l’allée bordée de chênes, si
beaux. Ma grand-mère a quatre-vingt
onze ans et elle vit toujours seule dans la campagne. Ensemble, elle et moi faisons un contraste – moi, dans la
force de l’âge ; lui, avec toute la sagesse de la vie. Elle me rappelle de mon héritage
acadien, le sang français dans nos veines. Si elle peut se réveiller courageous chaque jour malgré la
douleur du corps, puis je peux tout faire. Je peux aussi confronter toutes mes
craintes, qui semblent si petite par rapport à ses difficultés. Je choisis de
vivre en ce moment, de savourer ma vie à moi. Avec cet état d’esprit, j’espère
que je profite pleinement de mon séjour et toujours « carpe diem ».
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