21 May 2013

Paris dans une bouteille



Il ne reste que 8 jours jusqu’à mon départ.  Le date approche si vite, plus vite que j’aurais imaginé.  Je ne peux toujours pas croire ce qui se passe.  Pendant des préparatifs, je pense à comment je suis arrivée ici.  Un jour, j’ai rempli une demande, le prochain j’ai eu une entrevue et puis j’ai dû téléphoner à mes parents pour leur raconter la nouvelle : je vais en France ! C’est vraiment incroyable, oui, mais il y a beaucoup de choses à penser avant le départ, beaucoup de chose à faire.  Téléphoner à mes banques, commander des Euros, acheter une valise, réserver un hôtel et un billet de train, nettoyer mon appartement et faire les devoirs. 
Pour moi, ce voyage n’est pas juste un voyage.  C’est une chance de voir une nouvelle vie, d’apprendre une nouvelle culture.  C’est le début d’un nouvelle partie de ma vie.  J’apprends le français des livres et maintenant, je peux apprendre du monde.  Je veux me connaître quand je suis limitée et libre au même temps : limitée par la vocabulaire, la communication et libre des contraintes de ma vie chez Etats-Unis- mes amis, la note d’électricité, le loyer.
Tous les jours, j’essaie de traduire toutes les choses que j’entends pour me rassurer et aussi pour apprendre plus de mots.  Je fais une longue liste de vocabulaire et je pratique les conversations dans ma tête avant d’aller au lit.  Est-ce que je suis nerveuse ? Oui.  Et si je perds mes valises ? Et si j’oublie la conjugaison d’être parce que je suis si nerveuse ? Et si les français me trouvent bizarre ? Et si ma famille me manque ? J’ai entendu une expression que j’essaie de me souvenir : « Avec des ‘si’, on peut mettre Paris dans une bouteille. »  Je ne me souviens pas où je l’ai entendue, mais pour moi, ça veut dire que les soucis et les « si » ne sont pas nécessaires, ne sont pas utiles.  Tout est possible.   Pour le moment, j’essaie de ne pas faire des soucis.  Je vais en France ! 

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