Il ne reste que 8 jours jusqu’à mon départ.
Le date approche si vite, plus vite que j’aurais imaginé. Je ne peux toujours pas croire ce qui se
passe. Pendant des préparatifs, je pense
à comment je suis arrivée ici. Un jour,
j’ai rempli une demande, le prochain j’ai eu une entrevue et puis j’ai dû
téléphoner à mes parents pour leur raconter la nouvelle : je vais en
France ! C’est vraiment incroyable, oui, mais il y a beaucoup de choses à
penser avant le départ, beaucoup de chose à faire. Téléphoner à mes banques, commander des
Euros, acheter une valise, réserver un hôtel et un billet de train, nettoyer
mon appartement et faire les devoirs.
Pour moi, ce voyage n’est pas juste un voyage. C’est une chance de voir une nouvelle vie,
d’apprendre une nouvelle culture. C’est
le début d’un nouvelle partie de ma vie.
J’apprends le français des livres et maintenant, je peux apprendre du
monde. Je veux me connaître quand je
suis limitée et libre au même temps : limitée par la vocabulaire, la
communication et libre des contraintes de ma vie chez Etats-Unis- mes amis, la
note d’électricité, le loyer.
Tous les jours, j’essaie de traduire toutes les choses que j’entends pour
me rassurer et aussi pour apprendre plus de mots. Je fais une longue liste de vocabulaire et je
pratique les conversations dans ma tête avant d’aller au lit. Est-ce que je suis nerveuse ? Oui. Et si je perds mes valises ? Et si
j’oublie la conjugaison d’être parce que je suis si nerveuse ? Et si les
français me trouvent bizarre ? Et si ma famille me manque ? J’ai
entendu une expression que j’essaie de me souvenir : « Avec des ‘si’,
on peut mettre Paris dans une bouteille. »
Je ne me souviens pas où je l’ai entendue, mais pour moi, ça veut dire
que les soucis et les « si » ne sont pas nécessaires, ne sont pas
utiles. Tout est possible. Pour le moment, j’essaie de ne pas faire des
soucis. Je vais en France !
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