Bonjour ! Il n’y a qu’une
semaine avant de mon grand départ et je ne peux pas attendre ! Je suis
très heureuse, mais aussi un peu anxieuse de partir. Ce sera mon premier voyage en Europe et pour les premiers
trois jours je serai seule. Je
pense que ça sera un grand changement pour moi. J’ai voyagé seul, mais je n’ai jamais voyagé à un endroit où
les habitants parlent une autre langue.
Ce sera un nouveau défi.
La semaine dernière, nous nous
sommes réunis et nous avons pratiqué notre français et parlé du voyage. Nous
avons lu un passage du The Art of Travel
d’Alain De Botton. Il y a un
passage dans ce texte que j’aime : « It is easy for us to forget
ourselves when we contemplate pictorial and verbal descriptions of places. At home, as my eyes had panned over
photographs of Barbados, there were no reminders that those eyes were
intimately tied to a body and mind that would travel with me wherever I
went… » Dans ce texte, De
Botton décrivait les différences entre un lieu dans notre imagination et un
lieu en réalité. De Botton pensait
qu’un lieu est toujours mieux dans notre imagination, mais je suis en
désaccord.
Je suis dans ma dernière semaine à Bâton Rouge et j’ai
beaucoup de soucis ! Que
faire si je me perds, ou si quelqu’un essaie de me parler et je ne comprends
pas, ou si ma carte de crédit ne marche pas, ou si l’auberge est pleine de gens
étranges, ou si je ne comprends pas le métro. Je pense qu’aux pires scénarios. Logiquement, je sais que c’est ridicule et si ces choses
arrivent je saurai quoi faire.
Aussi, probablement, je serai très heureuse d’être en France que ces
petites choses ne me dérangeront pas, mais dans ma tête, les petites choses
deviennent très grandes.
Par rapport au texte, j’apporte trop de moi-même avec moi quand je pense à un voyage. Mais ce n’est pas nécessairement une mauvaise
chose, ça me rend prête. Aujourd’hui j’ai acheté de quelques euros, j’ai acheté
des nouvelles chaussures (et des bandages), je pratiquais mon français, et j’ai
enseigné mon père d’utiliser Skype.
J’ai beaucoup de préparation à faire encore, mais c’est un début.
-Christina Davis
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