05 June 2014



 L'accord Parfait
« Même s'il se trouvait là
Saurais-je l'écouter
Le garder sous mes doigts
Sans jamais l'oublier ? » -« L’accord parfait, » Autour de Lucie

   Comme Autour de Lucie, je cherche l’accord parfait. Pour moi, un accord parfait est un moment d'accord entre l'esprit, le corps, les gens et la nature.
Le vol et Paris
                Le groupe s’est retrouvé au FIAP le 27th mai. Quand nous sommes arrivées à Paris, ce n’était pas calme. Nous avons tout vu à Paris dans deux jours. Soudainement, nous avons été jetés dans le monde en mouvement rapide de la grande ville. Nous avons marché partout. La tour Eiffel, les Champs-Elysées, le palais du Luxembourg, partout. Nous avons pris tout ce que Paris nous a offert. Les pieds ont eu mal toujours, et il m’a rappelle l’histoire « On Anticipation, » d’Alain de Botton où le narrateur dit qu’où qu’on voyage, on apporte soi-même. A ce moment-là, j’ignorais l’élément physique de son passage. Je pensais que c’était seulement l’esprit qu’on apportait, mais maintenant je comprends que le physique peut être aussi important. On peut être très optimiste, mais c’est difficile quand on a faim, quand on est fatigué et quand on a très mal aux pieds. Toute cette activité et cette énergie en contrastait avec la lenteur, l’obscurité et le calme du long vol. Je me souviens, en regardant l’extérieur de l’avion. Tout ce que je pouvais entendre, c'était le bourdonnement des moteurs à réaction et tout ce que je pouvais voir, c'était un vaste vide sans fin, du blanc et du bleu. Mais, ce moment n’était pas l’accord parfait que je cherchais. J’ai senti vide. Comme l’étendue devant moi. Je pensais que je devrais être plus excite a l’idée de faire un voyage, plus heureux de voyager en France, mais non. Peut-être, l’accord parfait reste dans les montagnes. Parmi des sommets qui habitent dans les nuages et le vent qui apporte les odeurs douces des fleurs et des arbres.
Jean Chaix
Après deux jours à Paris, nous avons voyagé dans les montagnes, la destination, Barcelonnette. J’ai passé deux jours avec les étudiants de LSU qui comprennent le groupe. Ils me semblait sympa, mais j'ai compris que c'était la partie la plus difficile de toute nouvelle relation ; apprendre à connaître la personne, tester les eaux, d'agir et de réagir. J’avais peur que je ne serais pas accepté. Je pensais que j’étais trop différent. Les étudiants avaient vécu une vie très diffèrent que moi. Je n’ai pas vu que tous les autres ont eu la même idée. Nous luttions tous avec le français et avec les insécurités.
 Moi, je peux être dramatique. Donc, dans l’esprit, j’étais le pire au français, et le moins aimée. Mais j’ai réalisé que ces émotions n’étaient ni vraies ni importantes. Tout ce que je peux faire c’est d’essayer d’être une personne sympa et pratiquer mon français. Si je fais ça, tout ira bien.
                A Jean Chaix à Barcelonnette, nous devons travailler à un stage. Moi, je travaille à un magasin qui s’appelle la Maison des produits de pays. Cela c’était une bonne expérience. J’ai parlé avec les femmes avec qui je travaillais et à mon surpris, je peux comprendre presque tout ce qu’elles disaient. Et également, j’ai eu la chance pour connaitre Rachel mieux, une des étudiants. Nous luttons avec le français ensemble.
                Mais, la nourriture pour l’âme, pour moi, était à l’extérieur. Le matin, je me réveille avant tous les autres et je regarde les montagnes. Couvertes en brouillard, elles ressemblent à une vaste frontière mystique, qui sépare la vie surréaliste de la vallée de l'Ubaye et la vie bondée et insensible de la grande ville.
Un jour nous avons monté une montagne en voiture. Nous sommes allés à St Paul sur Ubaye. Il y avait des petits villages sur cette route, chacun très vieux et petit. Nous avons vu beaucoup des églises et avons appris de l’histoire de la région. Apres ça, nous avons arrêté sur une colline. La colline restait dans les montagnes, et les vallées couvertes en fleurs  qui ondulaient devant nous. Les sons d'une rivière faisaient écho, et à certains points on pouvait voir la rivière. Les montagnes ressemblaient à des sentinelles silencieuses, qui nous regardaient. Pour eux, nous n’étions plus signifiants que les abeilles qui volaient partout. Mais je pense que c'est à ce moment où les insécurités qui comprennent la condition humaine ont été transformées en un moment de calme et omniprésente unité et tranquillité. La camaraderie a surmonté les différences, et ensemble, nous baignait dans la gloire de la nature et de tout. Je ne sais pas si c'était un accord parfait, mais c’était proche.

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