L'accord Parfait
« Même s'il se trouvait là
Saurais-je l'écouter
Le garder sous mes doigts
Sans jamais l'oublier ? » -« L’accord
parfait, » Autour de Lucie
Comme Autour de
Lucie, je cherche l’accord parfait. Pour moi, un accord parfait est un moment
d'accord entre l'esprit, le corps, les gens et la nature.
Le vol et Paris
Le
groupe s’est retrouvé au FIAP le 27th mai. Quand nous sommes arrivées à Paris,
ce n’était pas calme. Nous avons tout vu à Paris dans deux jours. Soudainement,
nous avons été jetés dans le monde en mouvement rapide de la grande ville. Nous
avons marché partout. La tour Eiffel, les Champs-Elysées, le palais du
Luxembourg, partout. Nous avons pris tout ce que Paris nous a offert. Les
pieds ont eu mal toujours, et il m’a rappelle l’histoire « On Anticipation, »
d’Alain de Botton où le narrateur dit qu’où qu’on voyage, on apporte soi-même.
A ce moment-là, j’ignorais l’élément physique de son passage. Je pensais que
c’était seulement l’esprit qu’on apportait, mais maintenant je comprends que le
physique peut être aussi important. On peut être très optimiste, mais c’est
difficile quand on a faim, quand on est fatigué et quand on a très mal aux
pieds. Toute cette activité et cette énergie en contrastait avec la lenteur,
l’obscurité et le calme du long vol. Je me souviens, en regardant l’extérieur
de l’avion. Tout ce que je pouvais entendre, c'était le bourdonnement des
moteurs à réaction et tout ce que je pouvais voir, c'était un vaste vide sans
fin, du blanc et du bleu. Mais, ce moment n’était pas l’accord parfait que je
cherchais. J’ai senti vide. Comme l’étendue devant moi. Je pensais que je
devrais être plus excite a l’idée de faire un voyage, plus heureux de voyager
en France, mais non. Peut-être, l’accord parfait reste dans les montagnes. Parmi
des sommets qui habitent dans les nuages et le vent qui apporte les odeurs
douces des fleurs et des arbres.
Jean Chaix
Après deux jours à
Paris, nous avons voyagé dans les montagnes, la destination, Barcelonnette. J’ai
passé deux jours avec les étudiants de LSU qui comprennent le groupe. Ils me
semblait sympa, mais j'ai compris que c'était la partie la plus difficile de
toute nouvelle relation ; apprendre à connaître la personne, tester les
eaux, d'agir et de réagir. J’avais peur que je ne serais pas accepté. Je pensais
que j’étais trop différent. Les étudiants avaient vécu une vie très diffèrent
que moi. Je n’ai pas vu que tous les autres ont eu la même idée. Nous luttions
tous avec le français et avec les insécurités.
Moi, je peux être dramatique. Donc, dans
l’esprit, j’étais le pire au français, et le moins aimée. Mais j’ai réalisé que
ces émotions n’étaient ni vraies ni importantes. Tout ce que je peux faire c’est
d’essayer d’être une personne sympa et pratiquer mon français. Si je fais ça,
tout ira bien.
A Jean
Chaix à Barcelonnette, nous devons travailler à un stage. Moi, je travaille à
un magasin qui s’appelle la Maison des produits de pays. Cela c’était une bonne
expérience. J’ai parlé avec les femmes avec qui je travaillais et à mon
surpris, je peux comprendre presque tout ce qu’elles disaient. Et également,
j’ai eu la chance pour connaitre Rachel mieux, une des étudiants. Nous luttons
avec le français ensemble.
Mais,
la nourriture pour l’âme, pour moi, était à l’extérieur. Le matin, je me réveille
avant tous les autres et je regarde les montagnes. Couvertes en brouillard,
elles ressemblent à une vaste frontière mystique, qui sépare la vie surréaliste
de la vallée de l'Ubaye et la vie bondée et insensible de la grande ville.
Un jour nous avons monté une
montagne en voiture. Nous sommes allés à St Paul sur Ubaye. Il y avait des
petits villages sur cette route, chacun très vieux et petit. Nous avons vu beaucoup
des églises et avons appris de l’histoire de la région. Apres ça, nous avons arrêté
sur une colline. La colline restait dans les montagnes, et les vallées
couvertes en fleurs qui ondulaient devant
nous. Les sons d'une rivière faisaient écho, et à certains points on pouvait
voir la rivière. Les montagnes ressemblaient à des sentinelles silencieuses,
qui nous regardaient. Pour eux, nous n’étions plus signifiants que les abeilles
qui volaient partout. Mais je pense que c'est à ce moment où les insécurités
qui comprennent la condition humaine ont été transformées en un moment de calme
et omniprésente unité et tranquillité. La camaraderie a surmonté les
différences, et ensemble, nous baignait dans la gloire de la nature et de tout.
Je ne sais pas si c'était un accord parfait, mais c’était proche.
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