16 June 2014

Si on savait les trous, on prendrait les loups

Entracte



Tara me dit que je suis plein de proverbes.  Donc, je les partagerai avec vous et les situations où ils sont nées.

            1) le 28 mai : Nous étions à Paris, marchant 10, 11, 12 kilometres pour voir les sites historiques et écouter les presentations de chaque étudiant.  Le bourdonnement tranquille du métro, les nuages grises, le ciel pâle, et les rues vides du matin nous ont fait penser à une chose : c’est quand, le déjeuner ?! Les ventes sont devenues monstrueux et finalement, l’heure est arrivée.  Nous nous sommes assis, avec la faim de cent mille rois soleil et…nous nous attendions à un grand repas.  Pourtant, nous avons mangé un sandwich simple avec des frites.  Mais, la nourriture simple était rassurante.  A ce moment-là, j’ai dit :

«Quelque fois, le repas le plus simple est le meilleur ».

2) Nous n’avions passé que trois jours à Barcelonnette quand soudainement, Tara et Dubie nous ont dit que nous aurons un entretien avec un journalist Ubayen.  Nous avions peur ; nos pensées : Quels types de questions est-ce qu’il nous posera ?  Est-ce que nous comprendrons ? Est-ce qu’il va rire à nos responses ? L’heure est venue finalement et l’entretien a commencé.  Avant que nous ne le sachions, l’entretien a terminé ! Nous étions fièrs et nous avons donné des louages à chaque personne pour son bon travail. 

« Nous sommes des diamants bruts ».

3)  Chaque repas à Jean Chaix est digne des rois.  Même si nous n’avions plus faim, nous ne pouvons pas résister aux fruits, aux fromages, et aux desserts à la fin du repas. Donc, un jour, pendant le déjeuner, Roxanna et moi avons décidé de partager un orange.  Nous sommes devenues frustrées – la peau était dûre et difficile à peler.  Finalement, l’écorce est partie et le jus frias sucrée a flotté sur la langue.

Des luttes rendent les fruits plus doux.


Maintenant, nous luttons avec le français, mais je sais que avant la fin du programme, nous gouterons les fruits de notre travail. Nous pouvons voir nos progrès…quand on commence à parler beaucoup de français…ou le français uniquement, les progrès sont comme une obsession.  La langue s’infecte. On doit en  connaître plus. J’ai hâte.

1 comment:

  1. Très beau texte, c'est super d'avoir pu parler avec un journaliste !

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