Dernièrement, le
Wi-Fi (prononcé WeeFee) ne marche pas très bien. Comme résultat ça fait beaucoup temps depuis que
je n’ai pas parlé à ma famille. Mais ce fait n’est pas très grave parce que je
suis toujours avec ma famille, seulement une famille acquise pendant les dernières trois semaines. Oui, ma famille natale me manque, mais peut-être
c’est bien que je ne puisse pas la contacter parce que ça me force à dépendre
de ma famille ici. Nous faisons tout ensemble. Depuis que nous nous réveillons
nous sommes ensembles pour le « petit déj ». C’est bizarre comment on
peut être attaché et établir les relations avec les personnes en peu de temps.
Maintenant, c’est bizarre pour moi d’imaginer me lever le matin sans Jennifer
ou Emily. C’est bizarre d’imaginer ne pas être copilote de Dubie dans le
minibus tous les jours. C’est bizarre d’imaginer ne pas entendre Fritz dire
« Pourquoi pas », ou Rachel dire qu’elle veut seulement « un
petit peu » de café. De plus, c’est difficile d’imaginer ne jamais encore avoir des leçons
de physique quand Jean-Paul m’explique les ondes du son, ou Connor chanter If I Ain’t Got You par Alicia Keys. Et
aussi Lauren et son visage quand elle rit, ou toutes les histoires de Kentucky
(Ken-took-ee) de Barclay.
J’aime bien la connexion
que nous avons. Qu’on peut être fier l’un de l’autre quand on réussit à faire
les choses : comme arriver a bien conjuguer les mots, ou le visage de
connaissance que nous faisons quand on entend les phrases qu’on vient juste d’apprendre
au déjeuner et après sont utilisées pendant une conversation avec un Ubayen et
finalement on comprend « Qu’est que ça veut dire ».
Au début du voyage
j’étais toujours fatiguée, et c’est toujours vrai mais ce n’est pas pour la
même raison. Au début c’était à cause du décalage
horaire, mais maintenant c’est parce que nous sommes occupés depuis le moment
que nous nous levons. On commence à apprendre les choses, soit dans le
conversation pendant les repas, soit nos stages, ou quand nous répondons aux
« questionnes difficiles » de Dubie. Honnêtement j’étais un peu
ennuyée chaque fois que nous nous sommes arrêtés pendant nos voyages pendant
les jours quelque part pour regarder quelque chose ou avoir une question
difficile. Mais, c’était pendant ces moments que j’ai vraiment appris des
nouveautés. C’est pour ça que chaque fois que je passe une kerne j’ajoute un
pierre pendant les randonnées ou que je l’apprécie chaque fois que je vois un
Coquelicot à côté de la rue.
De plus, une chose
dont je me suis rendu compte dernièrement, c’est que
chacun de nous allons se souvenir de toutes les choses qu’on a faites dans une
perspective différente. Chaque aventure que nous avons faite a été réalisée et
éprouvée d’une façon différente. Seulement
dans une semaine nous avons fait du rafting avec la doyenne du Collège d’Humanités et Sciences Sociales à LSU, nous avons été reconnus comme citoyens d’honneur de la vallée, et
aussi nous avons monté le Via Ferrata dans une montagne.
Oui, ma famille me
manque mais je sais que bientôt je vais retourner à elle. Mais ma nouvelle famille avec qui, pendant les dernières
semaines, j’ai formé plein de souvenirs, elle va me manquer plus. Parce qu’elles
sont les seules personnes qui vont comprendre quand mes aventures ici me manqueront
quand je retournerai à ma vie normale. Ils sont la raison que maintenant j’ai
tous ces souvenirs qui sont comme des trésors pour moi. Elles sont les
personnes qui pour moi, ont réalisé la vraie raison du programme.
Ils sont famille.
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